30 janvier 2025 01:30
La review de Louise - Janvier 2025
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Qui dit nouvelle année, dit nouveaux objectifs ! Après avoir commencé à faire quelques analyses cinématographiques pour OZZAK, je me décide à compléter mon contenu en me lançant dans une série d’articles mensuels. Une rétrospective des films que j’ai vu durant le mois avec une note, un résumé et une petite critique pour chacun d’entre eux. Bien entendu, tout cela est très subjectif et ce que j’ai pensé d’un film peut tout à fait changer pour un autre spectateur. L’objectif est surtout de donner un aperçu de ce qu’il y a à voir en ce moment et de ce qui vaut le coup ou non.
Mais ces petits billets mensuels ont surtout pour objectif de lister tous les films que je vais voir cette année et ainsi, en fin d’année, avoir un suivi écrit des œuvres vues en 2025. En espérant que ça vous sera utile ou au moins que ça vous plaira. Bonne lecture !
On commence l’année sur les chapeaux de roues avec un mois de Janvier assez fournis en bons films aussi variés que divertissants :
CONCLAVE de Edward Berger
Note : 4/5
Résumé : Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s'intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret que Lawrence doit découvrir avant qu'un nouveau Pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde.
P’tite critique : Adaptation du livre éponyme de Robert Harris, ce film place la barre assez haute pour tous ceux qui vont suivre cette année. Une intrigue très bien ficelée, avec ce qu’il faut de suspense, qui nous maintient jusqu’à la fin dans une bonne tension. Et quelle fin ! Je pense qu’une peine de travaux d’intérêt général est requise pour toute personne qui oserait spoiler la fin ! Même ceux qui n’ont pas de passion pour les films à thème religieux seront captivés par Conclave. C’est également grâce à son casting 18 carats que le film s’élève autant. Ralph Fiennes dans la peau du cardinal Lawrence est extra ! Un personnage doux, humain mais aussi pragmatique ; ça change de La liste de Schindler ou de Voldemort dans les Harry Potter ! Mais on note aussi la présence de Stanley Tucci, qu’on a connu pour son rôle dans Le Diable s’habille en prada, et qui porte la soutane à merveille. Un très bon film, original.
Ce n’est pas juste une recommandation mais c’est à voir !
WICKED de Jon M. Chu
Note : 4/5
Résumé : Wicked est l'adaptation cinématographique du célèbre musical de Broadway, basé sur le roman de Gregory Maguire. L'histoire explore les origines de deux sorcières emblématiques du monde d'Oz : Elphaba, la Sorcière de l'Ouest, et Glinda, la Sorcière du Nord. Le film raconte leur amitié improbable, leurs luttes personnelles et comment elles se retrouvent à des opposés idéologiques malgré leurs liens. À travers cette exploration, le film aborde des thèmes de pouvoir, de discrimination et de choix moraux, offrant une perspective différente sur les événements qui mènent à la célèbre histoire du Magicien d'Oz.
P’tite critique : Si vous aimez les comédies musicales pur jus comme The Greatest Showman, Moulin Rouge ou Mamamia, ce film va vous plaire !
Des décors hauts en couleur, des musiques qui collent à la peau, des chorégraphies endiablées, le tout couplé à un scénario simple qui avance efficacement !
La VO est préconisée car les rôles principaux sont tout de même tenus par Ariana Grande (techniquement une des meilleures chanteuses interprètes du 21ème siècle) et Cynthia Erivo (Defying gravity vous restera dans la tête deux trois jours). La comédie musicale est elle-même anglaise donc ça se tient. MAIS, comme je suis une professionnelle dévouée pour offrir une critique complète, je l’ai vu aussi en VF… et bien ça vaut le coup ! Le casting VF est ouf ! Gros kudos à la doublure française de Glinda, la performance est incroyable. Petit bémol pour la 1ère chanson : c’est si aigu qu’on ne comprend pas grand chose … ou je vieilli et je n’entend plus les sons trop aigus ?
Attention le film est long ! Et ce n’est que la première partie. Mais le tout étant fluide, les presque 3h passent assez facilement.
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LA GUERRE DES ROHIRRIM de Kenji Kamiyama
Note : 2/5
Résumé : Ce nouveau chapitre, situé 183 ans avant la trilogie du SEIGNEUR DES ANNEAUX, explore l'histoire de la Maison de Helm Poing-de-Marteau, roi de Rohan. Face à l'attaque soudaine de Wulf, un seigneur vengeur et cruel, Helm et son peuple se barricadent dans la forteresse de Hornburg, rebaptisée Gouffre de Helm. Dans cette lutte désespérée, Héra, la fille de Helm, doit rassembler le courage nécessaire pour diriger la résistance contre un ennemi déterminé à détruire son peuple.
P’tite critique : Malheureusement, tous les films de cette liste ne peuvent pas avoir une super note. Il n’est pas mauvais mais si vous n’avez pas de services de réduction comme ceux proposés par OZZAK, acheter une place pour ce film est un peu une perte d’argent (mettez le dans Conclave, ça sera plus rentable). Attendez que le film passe à la télé ou sorte en streaming. Dans ce style, le grand écran ne rend pas justice à l'œuvre, il le dessert…
Pour résumer mon état d’esprit en sortant de la séance, j’ai eu l’impression de revoir Le Seigneur des anneaux Les deux tours dans un style japanim avec des personnages moins charismatiques. Scénarios très similaires, même musique… Où est l’originalité ? La petite nouveauté ? Mais il est bien difficile de faire de l’épopée spectaculaire avec des batailles épiques quand la filmographie du réalisateur est principalement composée de thrillers se déroulant dans des milieux très urbains.
Le vrai point négatif du film, c'est son animation : elle pique pas mal les yeux. Entre les personnages qui glissent sur le sol tels les vieux jeux de PS2, l’intégration particulière, des comportements de png, un manque de fluidité… Bon.
Cependant, il pourrait y avoir une explication à cet aspect “mal fini” et "rushé" : la sortie du film a été accélérée. En effet, Warner Bros. (New Line Cinema) a précipité le développement du film d'animation La Guerre des Rohirrim pour préserver les droits cinématographiques du Seigneur des Anneaux. Ils ont sacrifié la Guerre des Rohirrim… Mais qu’importe car les droits sont conservés assurant ainsi la possibilité d’exploiter la franchise avec deux films live actions en préparation (The Hunt of Gollum et un autre). Pour ma part, l’exploitation, et surtout la sur-exploitation, d’une franchise n’est jamais une bonne chose. L’exemple de Star Wars et Disney qui sortent du “contenu” régulièrement mais de qualité de plus en plus médiocre. La série Les anneaux de pouvoir n’a pas transcendé le public, ils auraient dû comprendre le message…
Pour finir sur une bonne note, les décors sont magnifiques ! Ils tranchent par leur beauté et leur complexité avec la simplicité des traits des personnages. C’est pour moi ce qui donne un petit intérêt pour le film. Mais ça ne peut pas tout rattraper et je pense qu’il est préférable de re re et re regarder la trilogie en live action : c’est tout pareil mais en mieux !
VAIANA 2 de David G. Derrick Jr.
Note : 3/5
Résumé : Devenue grande navigatrice, Vaiana parcourt les océans afin de rencontrer les autres peuples du Pacifiques. Après avoir reçu une invitation inattendue de ses ancêtres, elle entreprend un périple qui la conduira jusqu’aux eaux dangereuses situées aux confins des mers des îles du Pacifique. Elle y vivra des péripéties accompagnée de son nouvel équipage et de son ami Maori.
P’tite critique : Il est toujours difficile de reprendre après un si bon Disney que fut le premier Viana. A part La Petite Sirène 2, la liste est longue des suites Disney qui laissent une impression de demi-teinte (c’est faux ! il y en a d’autres mais ils ne sont pas nombreux). Mais ce film transitoire qui nous prépare, sans surprise, à une suite, tient bien la rampe ! L’intrigue, bien qu’assez inégale, est supportée par une animation toujours aussi magnifique. Il remplit factuellement le cahier des charges qu’on demande à un film destiné aux familles souhaitant faire une sortie lors d’un dimanche après-midi pluvieux. Il est beau, accessible, avec des gags simples et efficaces, le tout ponctué de musique - plus ou moins - dynamique, qui entrent dans la tête et qui iront alimenter la playlist de l’album Les Best of de Disney Vol.6 !
UN OURS DANS LE JURA de Franck Dubosc
Note : 2,5/5
Résumé : Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parlent plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.
P’tite critique : Pas facile de donner un avis objectif sur ce film car ce genre qu’est la comédie noire ne rentre pas du tout dans ce que je consomme et ce que j’apprécie sur le plan de l’humour et du décalé. A l’instar de Dikkenek que je n’ai pas aimé (je sais ! c’est un classique apprécié de beaucoup mais les goûts et les couleurs hein!), ça partait mal pour un Un ours dans le Jura et pourtant je l’ai largement préféré à Dikkenek.
C’est cringe avec du gênant "rigolo". Une ambiance "sérieuse" appuyée par la musique et de la violence assumée. Je ne me suis pas ennuyée mais j’ai au maximum soufflé rapidement du nez aux moments drôles. L’intrigue polar fonctionne bien pourtant. Il y a du suspense tout le long du film. On se demande bien comment les protagonistes vont se sortir de cette situation rocambolesque. Le casting est efficace et chacun est très juste dans son rôle ! Ce point là est très appréciable car il m’a permis de rester dans l’histoire.
Je pense que la notation de ce type de film est très compliquée tant le film est clivant. Soit on aime, soit on déteste. Subjectivement, j'aurais mis 1,5/5, mais d’autres auraient pu mettre 4,5/5. Donc arriver sur la moyenne pour la notation me paraît être juste pour rester objectif et parler à tous.
En revanche, ça m'a donné envie d’aller faire du canoë dans le Jura !
THE SUBSTANCE de Coralie Fargeat
Note : 3,5/5
Résumé : Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit : THE SUBSTANCE Il a changé ma vie. Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. Respectez les instructions : VOUS ACTIVEZ une seule fois VOUS STABILISEZ chaque jour VOUS PERMUTEZ tous les sept jours sans exception. Il suffit de partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?
P’tite critique : Pour faire court : ce film est une expérience !
TW pour les gens sensibles aux aiguilles, vu du sang et tout ce qui peut être lié au body horror. Autre TW pour les mysophones (les personnes qui n’aiment pas les bruits spécifiques dont les bruits de bouche et de mastications) ! Le film est très carné et le preneur de son devait être à 2cm de la bouche des acteur.ices, on est dans de la chair à 100%. C’est très bien joué et esthétique. Mais la chose qui m’a le plus impressionné, c’est le travail des prothésistes et des effets spéciaux. Les prothèses, costumes et maquettes sont d’un réalisme à couper le souffle ! Les plans étant très close up, on peut admirer les détails. Mais tout le film n’est pas fait en prothèse et les CG sont si bien faites qu’on ne voit pas la différence avec les prothèses tangibles. En plus de cela, le casting très réduit est excellent, avec une Demi Moore qui réalise une grande performance et Margaret Qualley hypnotisante !
Alors pourquoi seulement 3,5 sur 5 ? Eh bien c’est plus sur le scénario que ça pèche un peu… Bien que le concept de base soit original, je trouve que les sujets abordés le sont de façon très primaire. J’ai un petit goût de frustration, avec cette impression qu’on n’est pas allé jusqu’au bout du propos, qu’on ne l'a pas traité en profondeur. Il n’empêche que ce film mérite d’être vu ! Mais évitez le restaurant juste avant ou après car The Substance risque de vous retourner, et pas que l’estomac.
Voilà, c'est la fin de cette première rétrospective du mois de janvier. Encore 11 ! On se donne rendez-vous en février !