03 janvier 2025 11:35
"Un ours dans le jura" : le beau succès de Franck Dubosc
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©Gaumont distribution
Avec près de 90 000 entrées dès le premier jour, dans un parc de 580 salles, le film s'impose comme le leader incontesté des nouveautés de la semaine. C'est un véritable tour de force pour Dubosc, qui signe là son troisième long-métrage en tant que réalisateur.
Franck Dubosc s'est entouré d'une équipe de choc, avec notamment Laure Calamy et Benoît Poelvoorde au casting. Ces acteurs de talent apportent une crédibilité et une profondeur supplémentaires à ce polar qui ne manque déjà pas de relief.
L'Intrigue d'"Un ours dans le Jura"
L'action se déroule, comme son titre l'indique, dans les montagnes majestueuses du Jura. Un cadre idyllique qui va rapidement se transformer en théâtre d'une enquête glaçante. Franck Dubosc incarne un inspecteur de police local, un homme usé par les années et hanté par son passé. Lorsqu'une série de meurtres brutaux secoue la région, notre protagoniste se retrouve plongé dans une affaire qui va le confronter à ses propres démons.
Les victimes semblent avoir été attaquées par un animal sauvage, mais est-ce vraiment le cas ? Ou s'agit-il d'un tueur particulièrement retors qui cherche à brouiller les pistes ? L'enquête va mener notre inspecteur sur des chemins tortueux, entre forêts sombres et villages isolés. Il sera épaulé par une jeune lieutenante ambitieuse, interprétée par Laure Calamy, dont les méthodes modernes vont parfois se heurter à l'expérience de terrain de son aîné.
Et que dire du personnage incarné par Benoît Poelvoorde, un trappeur local au comportement étrange, qui semble en savoir plus qu'il ne veut bien l'admettre ?
Au fil de l'histoire, les tensions montent, les suspects se multiplient, et les révélations s'enchaînent. On se surprend à scruter l'écran à la recherche du moindre indice.
Une réalisation maîtrisée de Franck Dubosc
Pour son troisième long-métrage derrière la caméra, l'acteur-réalisateur fait preuve d'une maîtrise étonnante des codes du thriller. La mise en scène est soignée, alternant avec habileté les plans larges qui mettent en valeur les paysages majestueux du Jura et les plans serrés qui accentuent la tension psychologique.
Que ce soit lors des poursuites dans les forêts ou des confrontations tendues entre les personnages, la caméra de Dubosc sait capter l'intensité du moment sans jamais tomber dans l'excès. Mais c'est peut-être dans les moments de calme apparent que la réalisation brille le plus. Dubosc excelle à créer une tension latente, un sentiment de menace diffuse qui plane sur chaque scène.
Un simple plan sur un sous-bois silencieux devient source d'angoisse, tandis qu'une conversation anodine peut soudain prendre des allures de duel psychologique.
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