19 août 2025 03:30
"Family Therapy" de Sonja Prosenc : une comédie dramatique entre satire sociale et drame intime
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© Family Therapy de Sonja Prosenc - Tajine Studio
Le 27 août 2025, Family Therapy, le nouveau long-métrage de la réalisatrice slovène Sonja Prosenc, débarque en salles françaises. Derrière ce titre faussement apaisant, le film propose un voyage grinçant et troublant au cœur d’une famille bourgeoise enfermée dans une maison de verre… et dans ses contradictions. Entre humour noir, critique sociale et drame intime, Family Therapy s’annonce comme l’une des œuvres les plus percutantes de la rentrée.
Une histoire inspirée d’un souvenir marquant
À l’origine du film se trouve un souvenir d’enfance de Prosenc : une voiture en flammes au bord de la route, et des passants indifférents qui ne s’arrêtent pas. Cette image d’apocalypse intime devient la métaphore centrale du récit : une famille en crise, isolée du monde, confrontée à ses propres murs invisibles.
© Family Therapy de Sonja Prosenc - Tajine Studio
Dans Family Therapy, la maison vitrée des Kralj, élégante mais oppressante, devient le théâtre d’un huis clos où l’ordre fragile se fissure peu à peu. Derrière les apparences parfaites, ce sont la peur, le détachement et le manque d’empathie qui explosent à l’écran.
Un casting qui fait des étincelles
Le film réunit une distribution forte, avec Katarina Stegnar dans le rôle d’Olivia, une mère dont la transformation progressive constitue le cœur émotionnel du récit. Elle passe de la rigidité bourgeoise à une humanité fragile et bouleversante.
Face à elle, Aliocha Schneider incarne Julien, le fils illégitime. Personnage à la fois doux et provocateur, il agit comme catalyseur : son étrangeté, sa différence culturelle et sa distance vis-à-vis des codes familiaux dévoilent les tensions enfouies et les hypocrisies du clan familial.
Une œuvre qui questionne nos murs invisibles
Au-delà de l’histoire familiale, Family Therapy parle de nous tous : de nos bulles de confort, de notre tendance à détourner le regard, et de la difficulté à réellement voir l’autre. À travers le miroir de cette famille bourgeoise, Sonja Prosenc interroge notre capacité d’empathie dans une société où l’isolement prend parfois le dessus.
Conclusion
Avec son mélange d’humour noir, de critique sociale et d’introspection, Family Therapy promet de marquer les esprits. En nous plaçant face aux illusions de la bourgeoisie contemporaine mais aussi face à nos propres contradictions, le film de Sonja Prosenc s’annonce comme l’un des rendez-vous cinématographiques incontournables de cette fin d’été.
