The Last Showgirl : Pamela Anderson éblouit dans le drame de Gia Coppola | OZZAK
14 mars 2025 01:00

The Last Showgirl : Pamela Anderson éblouit dans le drame de Gia Coppola

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Par Camille Blaringhem
Image de l'article The Last Showgirl : Pamela Anderson éblouit dans le drame de Gia Coppola

©Roadside Attractions

 

 

The Last Showgirl, de Gia Coppola, avec la participation entre autres de Pamela Anderson est un film sorti en salle le 12 mars 2025.

Avec The Last Showgirl, Gia Coppola offre à Pamela Anderson un rôle à la hauteur de son talent. L’icône des années 90, souvent cantonnée à des rôles caricaturaux, trouve ici une partition plus nuancée, dans un drame contemplatif sur la fin d’une époque. Un film qui, entre nostalgie et renaissance, interroge sur le temps qui passe et la place des femmes dans le monde du spectacle.

Dans The Last Showgirl, Pamela Anderson incarne Shelly, danseuse au Razzle Dazzle, une revue mythique de Las Vegas où elle se produit depuis plus de trente ans. Lorsque la direction annonce la fermeture soudaine du cabaret, Shelly voit sa vie basculer. Comment se reconstruire après avoir tout donné à un métier qui ne laisse pas de place au vieillissement ? Dans une ville où les projecteurs ne s’arrêtent jamais de briller, son monde s’effondre.

Autour d’elle gravite un microcosme de personnages aussi perdus qu’attachants. Mary-Anne (Brenda Song), déjà désabusée, accueille la nouvelle avec fatalisme. Jodie (Kiernan Shipka), plus jeune, se projette aussitôt dans un autre show plus sulfureux. Eddie (Dave Bautista), le régisseur, masque sa tristesse derrière son professionnalisme. 

 

Une Pamela Anderson méconnaissable

 

Si le film repose sur une galerie de personnages bien écrits, c’est avant tout Pamela Anderson qui captive. Loin des stéréotypes de Baywatch, elle livre une performance touchante et sobre. Son jeu, tout en retenue, fait de Shelly une héroïne profondément humaine, tiraillée entre le désir de continuer à briller et la peur de l’inévitable déclin. « Je pense que c’est la période la plus heureuse et épanouissante de ma vie », confiait-elle récemment en interview.

 

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©Roadside Attractions

 

Annette (Jamie Lee Curtis), ancienne danseuse devenue serveuse alcoolique et accro aux jeux, touche le plus. Annette incarne le reflet douloureux de ce que Shelly refuse de devenir. Jamie Lee Curtis, bouleversante, compose un personnage à la fois flamboyant et brisé, hanté par son passé. Une scène marquante la voit danser avec ferveur sur Total Eclipse of the Heart au milieu des machines à sous, ignorante des regards autour d’elle, comme si, l’espace d’un instant, elle pouvait retrouver son ancienne gloire.

 

Un film entre poésie et désillusion

 

Gia Coppola signe ici une œuvre empreinte de mélancolie, sublimée par une mise en scène soignée. Loin des excès tapageurs de Showgirls, The Last Showgirl joue sur les contrastes entre le faste des plumes et des paillettes et la réalité plus cruelle des coulisses. La cinéaste, connue pour Palo Alto et Mainstream, s’éloigne de son ton habituel pour livrer un drame introspectif où la ville de Las Vegas devient un personnage à part entière.

Visuellement, le film s’imprègne d’une esthétique rétro : lumières tamisées, grain de pellicule et ralentis poétiques participent à cette atmosphère hors du temps. Si certains spectateurs pourront reprocher un rythme contemplatif, ce choix renforce la sensation d’inéluctabilité qui traverse le récit.

Si The Last Showgirl ne révolutionne pas le genre, il permet à Pamela Anderson de s’affirmer comme une actrice dramatique à part entière. Un pari audacieux qui, malgré quelques longueurs, offre une réflexion touchante sur le temps qui passe et les sacrifices d’une vie passée sous les projecteurs.

 

 

 

 

 

 

 

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